2.4.13

Hasta la Vista: Carpe diem, mi amor!






Geoffrey Enthoven’s ‘‘Hasta la Vista’’ film sends us the message: Carpe Diem. Life is hard but the moments we share are the important ones. Friendship makes people recognize themselves. So, Philip -Robrecht Vanden Thoren-, Lars- Gilles De Schrijver- and Josef-Tom Audenaert- are not just three young special-needs friends but three “lotus eaters” who want to pursue the dream of being independent with money abroad. After having spent a lot of years on a domestic life with parents, it’s time they discovered something different. It’s time they lost their virginity. So here the subject comes regarding this road movie about the importance of keeping the dreams alive notwithstanding any difficulties let alone different disabilities.

To pursue the dream of traveling- with the exact aim to visit a Spanish brothel- the three friends accept finally to be supported by Claude- Isabelle de Hertogh- who is in between a nurse and a driver for them. As soon as they realize her valuable role, their journey becomes pleasant. It is that moment Joe Dassin’s music comes to the fore. And the moments’ sharing present makes them see how this journey experience is an acquired taste. Claude performs a mother care role for all of them, whereas cityscapes change fast one after another. Dolce Vita is a fact. However, the story does not misinterpret the issue of life and death, even though the sea shootings have successfully created a balanced atmosphere of expectation in the film by setting the target destination from scratch. Sea is the destination but seems also to be the starting-point for the unknown. 

Consequently, it is vital that we become acquainted with the reality of special-needs men. This film illustrates some aspects of their life to make clear that they are people like all other people. Through a sense of humor, three characters are depicted in the modern era of techno vibes where mobiles are everywhere, parents’ fears continue to exist but, however, the majority of people somehow resist on disability. “Hasta La Vista” is an illustrated proof that even difficult life is life and therefore, instead of tilting at windmills, we should start spending our energy on relationships. No wonder why the film gained the audience award of EFA (European Film Academy) in 2012. Good, interesting, special.



In Greece, 4th of April, AmA films

Vitriol, une pièce sur l’équivoque entre la nature et la culture




Il y a quelques années, j’ai acheté les ‘‘100 définitions du théâtre’’ par Olivier Py, - ed. Les Carnets du Rond-Point (RMB)-. C’est intéressant comme quelques noms écrits deviennent réalité y pénètrent notre vie d’une manière physique. Ce ravissement est celle d’un mythe urbain et quotidien, où on participe. En fait, le mois dernier, j’ai connu Olivier Py à l’ Institut Français d’ Athènes –IFA ou, autrement dit, Inspirer Faire Adorer- à l’occasion de la représentation du théâtre de Vitriol de G. Mavritsakis au Théâtre National d’ Athènes. Avant de cette expérience, quelques définitions du livre m’avaient touchée. Particulièrement : No 91, ‘‘le théâtre est cet amant d’un soir qui dit Oublie-moi et je te serai rendu’’. Et en plus, No 17, ‘‘le théâtre est ce qui nous permet de contempler la mort sans en mourir’’… bien sur, il y en a d’autres, grâce aux lesquelles ce livre est à la fois amusant et bien pensant. Mais je termine avec le No 1: ‘‘Sapiens, Sapiens se plante une épine dans le pied. Il voit que sa douleur n’est pas partagée par ses camarades, alors il invente le théâtre’’.    

Donc, en ce qui concerne la représentation du théâtre de Vitriol de G. Mavritsakis au Théâtre National d’Athènes, je n’avais aucun doute. Py a fait un spectacle de tout. Il a pris un texte tout à fait poétique –et politique quand même- et il l’a présenté par rapport à une réalité bien corporelle y terrestre. C’ est pourquoi on est en face d’une ‘‘surface’’ d’argile, où les acteurs retracent l’histoire. C’est l’histoire d’un garçon qui se trouve en crise, homme de son ombre, esclave d’un fardeau soit personnel que social. Dans cette atmosphère, l’élément de la douche fonctionne positivement créant un nouvel ensemble d’antinomie. Contre le paysage gris y fluide, parallèle de la mémoire axée en ardeur, la douche symbolise la fraîcheur. Elle est un symbole antinomique en relation avec le sujet du titre ‘‘Vitriol’’ qui signifie exactement Visita interiora terrae rectificando invenies occultum lapidem”. Toute la mise en scène convient à une approche holistique des arts, dans laquelle les acteurs à travers leur rôle deviennent des personnages vivants d’une intervention figurative sur la totalité et l’infini, idées parcourues par la pensée philosophique d’Emmanuel Levinas. C’est Levinas qui soutient l’argument que ‘‘la représentation dans l’œuvre de la relativité occupe le poste d’un fait privilégié’’. Alors, il s’agit d’un privilège ouvert aux spectateurs. On voit des interprétations exceptionnelles en dépit de la difficulté de participer à une telle pièce. C’ est pourquoi je me demande, au nom de la flexibilité et de l’acculturation, comment Vitriol pourrait aller en France afin que les acteurs grecs montrent que la Grèce n’est pas seulement en crise mais en pleine créativité. Grâce à eux, à Mavritsakis, à Py certainement. C’est dur mais lorsque Olivier affirme que ‘‘notre temps est patrimoine plus que culture, mode plus que création, commentaire plus que littérature, image plus que promesse, spéculation plus que désir vrai, sondage plus que désirs’’, une question est soulevée : c’est quoi le plus dur pour un citoyen? La vie ou le théâtre?